Il vient d’une famille pauvre. Il raconte son enfance. Enfants morts de faim. Pas d’équipements de santé. Des chiens enragés, nombreux. Aujourd’hui, tout le monde est riche dit-il. Lui est maçon, a des frères et des sœurs. Une sœur s’est mariée avec un argentin et n’est pas revenue depuis longtemps. Pas fière de sa région .
Il dit que les choses se sont améliorées dans les années Lula. La bolsa familial d’abord a permis d’acheter la moto puis la voiture. La
consommation est possible, les échanges se multiplient, l’argent circule.
Lula c’est bien, c’est un Nordestin. La bourgeoisie du Sud-Est ne l’aime pas. Elle est barricadée dans ses certitudes et se fout de la misère du peuple. Lula et Dilma sont très critiqués dans la blogosphère. Le message des possédants y prédomine.
Discuter avec le peuple brésilien. Pour lui, Lula c’est bien, tout est dit, loin du Brésil de pacotille et du show.
Le voyage au Brésil est une bonne école de patience. Tout peu changer au dernier moment, rien n’est figé. On peut le prendre comme cela et faire confiance au hasard. Impossible de tout prévoir dans le détail à l’avance. Ca me va bien. Où que nous allions il y a de belles surprises.
Aujourd’hui, nous nous approchons de la fin de la troisième semaine brésilienne. Beau voyages, belles découvertes, beaucoup d’images.
Le portugais a bien avancé. Jamais assez, bien, sûr. Mais les progrès sont là; garder le capital.
Les fruits sont des découvertes superbes. Un délice de les déguster chaque jour. Manga, mangaba, umbu, lemão, laranja, abacaxi, matacuja, cajá…
Nous visitons le quartier avec un rapaz qui soudait dans la rue sans lunettes de protection. Il dit en avoir sans les utiliser : vrai???
A la fin de la visite, il refuse le pourboire : ce n’est pas du travail! Idem pour l’offre de repas. Il a peu d'argent mais refuse l'aumône : la classe!!!
Le brésilien aime parler avec l’autre. Il s’assoit à côté de toi et très vite marque ses phrases en te touchant du doigt.
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