Le Pelourinho a Salvador



Montée vers le Pelorinho, quartier historique, un point haut.
Nous avons l’air des gringos prêts à plumer. Une place historique avec des églises.
Au milieu de la place, des marchants de coco et de sorvete. Les noix de coco sont partout dans la ville. Portées à la main, en brouette, elles sont le long des rues, sur les places, dans les restaurants, partout. Taillées au couteau-machette, une paille pour sucer le jus. Un goût plutôt neutre, rien à voir avec les autres fruits. Les gens boivent, j’ai vu assez peu de noix cassées pour être mangées.


Des marchants de pacotille touristique tout autour de la place mais aussi des équipements publics, office de tourisme.



Le Pelorinho centre historique de Salvador. 


C'est le quartier emblématique de Jorge Amado, célèbre pour ses livres, dont est tiré notamment le film Dona Flor et ses deux maris.










 

La place d'entrée du Pelorinho en venant de la Praça da Sé : elle est bordée d'églises, de restaurants, de ventes de souvenirs, d'édifices publics. En plus d'être classé au patrimoine de l'UNESCO, le Pelorinho est un quartier bien vivant, avec ses écoles, son carnaval, ses commerces ... et son crackoland, quelques pâtés d'immeubles bien circonscrits.



Visite de l’église Sâo Francisco, là au fond. Du baroque poussé au rococo. Lourd, le poids de la religion. 
Des maximes traduites en 5 langues dans le patio. Je retiens « la vertu est dans l’action », « tu abandonnes tout avec la mort ». Une trentaine d’autres maximes. Des groupes de touristes entrent et sortent. Nous sortons pour manger un açai de fruits. 

Visite d’une exposition de photos sur le sertao : les animaux, les produits agricoles, les paysages. Un guide nous fait une présentation. Au mur, une vidéo. Un groupe d’enfants en uniformes d’écoliers écoute le maître qui explique.





Les vendeurs de cocos sont présents sur cette place, comme les groupes de capoeira, les marchands de glaces et autres produits touristiques.

Les vendeurs d'eau potable font leur livraisons dans la rue.



La vie dans la rue...ambiances .




















Nous entrons dans les ruelles du Pelorinho. Population locale noire. Beaucoup d’informations sur la vie culturelle liée à la culture africaine. Le soir, nous verrons des groupes de percussion – ce ne sont pas des batucadas – défiler dans les rues. D’abord, les jeunes, dirigés par une moça de 16-18 ans, qui pilote des jeunes garçons bien obéissants. Rythmes complexes, surdos, tambours et repiniques (?). Pas plus d’instruments.
Ils jonglent avec les surdos qui volent en l’air. Le rythme de base est là, constant, lourd, précis, quelle que soit l’altitude de l’instrument.
Olodum est la formation star du Pelorinho. Titre de gloire, ils ont accueilli Michael Jackson, dont les photos androgynes peuplent la place. Noir, américain, riche : une référence.

La place Largo do Pelourinho, tant photographiée et filmée. Aujourd'hui Michael Jackson y a sa photo pour avoir joué avec le groupe Olodum, qui y a son siège.
Nous assistons au défilé d'un groupe de jeunes du quartier un soir. Très bon niveau rythmique, nous sommes bien au Brésil. 
A l'arrière des jeunes des musiciens star d'Olodum qui donnent un coup de main avec bienveillance et beaucoup de brio. 



Place du Pelorinho où les esclaves étaient attachés à un poteau et châtiés. La férocité est encore dans l’air. La revanche est dans la culture.






Des bracelets à mettre autour du poignet : 3 noeuds, 3 voeux et ils se réalisent le jour où le bracelet tombe. Le devant des églises en est couvert.






Vœux sur des bandelettes de tissu coloré, art baroque lourd et sombre, le Brésil religieux et polythéiste.















A Rua dos Sapateiros, croisement important au cente du Pelourinho : la vie y est un spectacle. La police est très présente, plutôt bonhomme. La nuit l'ambiance est bien différente. Moi j'ai la tête d'un gringo prêt à plumer; les tentatives vont se multiplier et mon peu de portugais va bien me servir!!!




Descente jusqu’à la rua dos sapateiros, un croisement important, bordé par une camionnette de policiers. Rester là et regarder le spectacle. Les touristes bardés d’appareils photos, étrangers et brésiliens.


Le Paulista est le parisien du Brésil. Il est réputé riche, vient de la mégalopole de Sâo Paulo, est lui aussi un gringo. Sans doute le reliquat des colonisateurs confrontés au reste du Brésil, indiens et noirs. Sâo Paulo est la ville libérale brésilienne, un outil d’accumulation de richesse. Les régions autres y envoient de la main d’œuvre qui y trime et qui rentre parfois avec ses économies.


le jour
La nuit
Une bahianaise du Pelourinho, très appréciée par les touristes : tradition, culture, commerce.






Passage par le Pelourinho, vue sur le Crackoland, très dangereux – quelques immeubles au loin.



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