Les pentes raides du bord de mer sont occupées par des "invasions". Forte densité de population, ruelles étroites, on entend la vie du voisin ... et sa musique préférée - ... mais la vue sur la mer est imprenable, sauf si le voisin monte son bâtiment plus haut. Des communautés se forment, parfois sectaires. Elles discutent avec la prefeitura, la mairie.
Les gens pauvres construisent sur les terrains les plus difficiles, sans intérêt. Les constructions sont fragiles lors des pluies et glissements de terrain. Mais c'est admis. Ensuite les choses évoluent. Le quartier peut prendre de la valeur , les prix montent et les bobos viennent s'installer. A Salvador certains préfèrent rester discrètement - sans signe extérieur de richesse- dans la favela, plutôt que d'aller habiter sur l'île d'Itaparica. L'électricité a été installée, l'eau aussi et les prix ont bien monté.
Dans d'autres favelas du Brésil, la courbe n'est pas montante. La délinquance et le crime se sont installés et l'administration n'a pas de prise. Avec la coupe du monde de foot le Brésil tente de "nettoyer" les quartiers les plus dangereux pour les faire entrer dans une courbe positive : police, aides publiques, équipements publics. Le chemin est long. La question de la favela est complexe et la réalité évolue. Il y a des situations graves, très graves de crime mais aussi des évolutions positives , aidées par les pouvoirs publics.
des "invasions" = favelas |
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