Février 2014 : destination le Brésil, l'hémisphère Sud à 11h d'avion de l'Allemagne!


Bienvenue dans ce voyage dans l'Etat de Bahia!
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Obrigado para os comentarios!

Regard géographique : Christian ACKER
Photos instantanées : Blandine THOREZ
merci à João et Claudia pour leurs conseils et leurs explications

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L'Etat de Bahia entre Minas Gerais, Goiás, Tocantins, Piauí, Pernambuco.





Nous irons de Salvador à la Chapada Diamantina, première petite chaîne de montagnes à l'Ouest de Salvador, aux plateaux calcaires découpés en tables et réservoir d'eau régional.

16 février 2014 - arrivée à Salvador de Bahia

Arrivée en avion à Salvador de Bahia en provenance de Frankfurt après 11 heures de vol.
Attente à la douane pour les papiers d’immigration valables 3 mois (?). C'est dimanche, il faut attendre. Mais nous sortons de l'hiver européen et la chaleur brésilienne nous enchante.
Fred le taxi envoyé par notre hôte de la pousada nous attend. Première discussion en portugais tout au long du trajet.

Arrivée à la pousada de Salvador et discussion avec Claude, qui nous explique bien les premières choses : où aller, où manger, à quoi faire attention.



La chambre donne sur la plage et la mer. La rue devant nous vient d'être refaite. Bruit de vague en continu : c'est fascinant pour nous européens continentaux.

Salvador le quartier de Barra

Décollage de Frankfurt à 9h20 pour 11h de vol. Arrivée à Bahia Salvador vers 16h heure locale.
Attente à la douane pour papier d’immigration valable 3 mois (?).

Fred, le taxi envoyé par Claude, nous attend. Première discussion portugaise. 

Arrivée à la pousada et discussion avec notre hôte. La chambre est confortable, vue sur la plage et la mer. Le bruit des vagues tout le temps et la nuit. Nous sommes dans le quartier de Barra à l’embouchure de Baia de Todos os Santos, grand abri naturel pour les bateaux depuis l’arrivée des européens.

En sortant de l’appartement, nous sommes sur la nouvelle rue pavée qui longe la 
plage. Le monde se promène, fait du sport. Ambiance plutôt active. Sur la plage, les loueurs de parasol t’interpellent : s’asseoir sur le sable à l’abri. Ils apostrophent et il est facile de plaisanter en portugais.


Le Quartier de Barra et au fond .... 
...le phare marque l'entrée de la gigantesque baie des Tous les Saints.


Salvador de Bahia, ville de gratte-ciel

Salvador, ville de tradition et d'héritages, est aussi une ville moderne comme en témoignent les gratte-ciel


Le gratte-ciel dans le Nouveau Monde est symbole de modernité. En Europe c'est le quartier ancien qui est symbole de qualité  de vie, mais il est rénové et bien équipé : en Amérique du sud il est symbole de  pauvreté et mal équipé. Deux visions différentes.




A la fin du voyage, retour en voiture à Salvador par Santo Amaro. Le trajet depuis Cachoeira est intéressant dans la lumière du soir. Vastes espaces cultivés. Des bambous hauts. (3-4 m) . Des installations industrielles plus ou moins abandonnées. Entrée urbaine de plus en plus américaine.

L’entrée dans Salvador est compliquée pour retrouver le quartier Rio Vermelho. Les autoroutes s’entrecroisent. D’un coup je me retrouve à contre-sens dans une “voie anglaise”, avec des autobus qui arrivent en face. Frayeur. Ils nous font faire demi-tour et trouver Rio Vermelho en dépit d’une signalétique famélique. Nous trouvons enfin la pousada Pedre de Seraia. Elle est très bien située en promontoire sur la plage. Vue magnifique au petit déjeuner.



O farol de Barra





Proximité du phare d’entrée dans la baie O Farol. Bel ouvrage à l’ancienne, attraction 
touristique. La plage devant lui est en aménagement, nouveau pavage. Les travailleurs sont noirs et se protègent eux aussi avec de la crème sur le visage, des chapeaux et un tissu sur le cou.

Le soir, nous allons dîner dans une ruelle proche : bière fraîche, guitariste et 
chanteuse. Une jeune femme fait du charme à ses amis : une brésilienne de magazine, cheveux noirs, robe moulante. Les bières servies dans un conteneur isolant pour garder la fraîcheur.


Rentrée à la pousada, pour dormir dans le bruit des vagues. Ne pas sortir avec la clé de l’appartement et la laisser au concierge en sortant. Il y a toujours une personne à l’entrée 24h/24.


Beaucoup de travaux de préparation des estrades de carnaval le long des rues. Des 
travaux importants, beaucoup de travailleurs !



Les plages de Salvador Barra.

En sortant de la pousada nous sommes sur la nouvelle rue pavée qui longe la plage. Le monde se promène, fait du sport. Ambiance plutôt active . 













Sur la plage les loueurs de parasol t'interpellent ; s'asseoir sur le sable à l'abri du soleil.

A quoi faire attention à Salvador





La pousada de Salvador, dans un quartier plutôt tranquille, celui de Barra. Notre hôte nous accueille et nous donne les explications nécessaires : pas de psychose, pas de naïveté.

Ne pas sortir avec la clé et la laisser au concierge en sortant. Nous prenons vite l'habitude. Il y a un concierge 24h/24.


Salvador de Bahia accueille 3 millions d'habitants, c'est la 3ème ville du Brésil. Hormis le Pelourinho, centre historique, pas grand chose à craindre. Eviter de laisser apparent son appareil photo ou son portefeuille est une règle élémentaire.



Le carnaval brésilien

Beaucoup de travaux de préparation du carnaval de Bahia, le plus fort des carnavals. 
Des entreprises s'affairent pour construire des gradins, loués par la suite.


--> le carnaval de salvador de Bahia


















Les travaux du carnaval sont une branche économique qui fait travailler les entreprises et la population. Après le carnaval démontage des gradins.

Pas de défilé du type de Rio, mais plutôt des fêtes par quartier où l'on va d'un endroit à l'autre.













La municipalité n'est pas en reste; l'espace public est aménagé. La coupe du monde de foot arrive.





Direction Maragogipe et son carnaval. Des routes défoncées dans un paysage verdoyant de montagnes russes. Belle herbe verte. Ciels brésiliens majestueux. Maisons isolées sous le soleil.
Carnaval des enfants qui se déguisent avec des masques pour faire des farces à la famille. Ils parlent d’une voix suraigüe pour ne pas être reconnus. Costumes colorés avec un motif traditionnel. Aussi des masques d’horreur connus ailleurs. les enfants s’amusent beaucoup avec leurs voix suraigües. Musique très très forte. Il faut se rapprocher de la scène, derrière les sonos, pour l’atténuer. Je trouve la sono pas très réglée, plus fort qu’équilibrée.

Le temps passe. L’après midi est familiale. Les gens arrivent le soir. Les groupes locaux se succèdent sur la scène. Le carnaval est populaire, gentil, pas de violence. João explique les styles de musique. Il écoute le concert sous la pluie avec Claudia. Je reste à l’abri. Je conduirai au retour.
L’après-midi avancée sur une jetée de la baie de Bahia ou du rio Paraguaçú. Traversée de la mangrove.
Vue de Maragogipe depuis la jetée. Sympa. Les flics sont débonnaires. Rien à voir avec Salvador, dit João. La police y est sur ses gardes. Nous n’y sommes pas allés. En fin de compte, les lieux ne sont pas très éloignés et l’ambiance est bien différente. Violence à Salvador, tranquille à Maragogipe.

En rentrant vers Cachoeira, le chant tonitruant des crapauds par endroit. Nous n’avons pas arrêté la voiture, c’est la nuit. Dommage, une autre fois???

Le carnaval de Maragogipe

Des costumes au nez pointus qui parlent avec une voix suraigüe pour ne pas être reconnus par leurs voisins ou amis. Beaucoup d'enfants le font ainsi.
Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014

Photo : João De Athayde 2014




Les tigresses se déplacent en groupe comme
beaucoup d'autres groupes en "blocos" :
les hommes sont bien intéressés
Grande scène à Maragogipe où se succèdent les artistes locaux et nationaux comme Geronimo. Le public chante souvent avec les artistes ; beaucoup de chansons parlent de Bahia



Ici l'ambiance est familiale et bon enfant : rien à voir avec les carnavals des grandes villes, où il y a des risques.

Manger au lanchonete.


Réveil puis sortie dans un lanchonete pour le petit déjeuner. Des aliments inconnus : jus de fruits (mangaba, laranja, lemon, umbu, ...) des féculents : couscous, maïs, légumineuses, des omelettes au fromage. Les jus de fruits sont les grandes curiosités.

Il faut commander au moço qui prépare la commande et l’apporte. Petit sourire qui s’élargit les jours suivants. C’est un lanchonete au kilo. On charge l’assiette, on le pèse, le poids sur une fiche qui sera payée à la caisse à la fin. C’est assez bon marché.



Nous avons déjeuné avec João dans un bon lanchonete du centre de Salvador. Bière fraîche, skol et plats aux noms inconnus. Jus de fruits étranges :Mangaba, Undu, Jaca, ... Acheter des fruits rouges, très sucrés. Eviter des placeslouches à crack. Rechercher l’ombre pour marcher et s’arrêter.

Il fait entre 25 et 30 degrés. La bière est servie dans des contenants isolants : uma cerveja bem geladinha!!

Ici c'est la bière Schin, que l'on trouve partout.














Pour manger, le lanchonete est une solution très appréciée. Petit restaurant plus ou moins équipé, il propose des plats pas chers, souvent au kilo. Tu remplis ton assiette et tu payes au poids. Le garçon met le poids sur une fiche que tu présentes à la caisse en sortant.  Souvent très appétissant et bon marché. Des jus de fruits extraordinaires. Ils sont très répandus.











Les stations service automobile font souvent lanchonete

Ici à Feira de Santana...avec un accueil extraordinaire!!!